Gustav Meyrink: Der Golem

Cookies

Wir verwenden Cookies, um Ihnen die beste Online-Erfahrung zu bieten. Mit Ihrer Zustimmung akzeptieren Sie die Verwendung von Cookies in Übereinstimmung mit unseren Cookie-Richtlinien. Persönliche Daten/Cookies werden für eine personalisierte Werbung verwendet. Mehr dazu ... (mehr dazu) (Datenschutz) (Impressum)

Cookie-Entscheidung widerrufen

J’avais l’intention d’aller chercher mon manteau et ma canne et d’aller manger dans la petite auberge „Au Vieil Ungelt“ où tous les soirs Z., V. et P. se recontraient jusqu’à tard dans la nuit / jusqu’à une heure avancée de la nuit pour se raconter de drôles d’histoires, mais à peine fus-je entré dans ma chambre, que je changeai d’intention, comme si les mains avaient arraché / enlevé un tissu ou quelque chose d’autre que je portais sur moi.
Il y avait de la tension dont je ne pouvais pas m’expliquer l’air, mais qui était pourtant présente comme quelque chose de tangible et elle se transmit à moi si vehémentement / violentement / de facon intense au cours de quelques secondes que, à cause de mon inquiétude, je ne savait guère quoi faire au début d’abord: allumer la lumière, fermer à clé la porte derrière moi, m’asseoir ou marcher de long au large / faire les cent pas. Quelqu’un s’était-il glissé dans ma chambre et s’était-il caché pendant mon absence? Etait-ce la peur d’une personne craignant d’être vu qui me contaminait? Peut-être Wassertrum était-il ici? Je cherchais à saissir derrière les rideaux, j’ouvris l’armoire, je jetai un coup d’oeil à la pièce voisine: personne. La cassette, elle aussi était à sa place sans être déplacé. N’était-ce pas la meilleure solution de brûler les lettres sans hésiter pour me débarasser une fois pour toutes de tout souci qu’elles me causaient. J’étais déjà en train de chercher la clé dans la poche de mon gilet – mais fallait-il que cela se passe déjà maintenant? Il me restait bien assez de temps jusqu’à demain. D’abord allumer la lumière! Je ne pus / pouvais [arrivai(s)] pas trouver les allumettes. La porte était-elle fermée à clé? Je reculai / fis de quelques pas. Je m’arrêtai de nouveau. Porquoi eus-je / avais-je peur tout d’un coup? Je voulais me reprocher ma lâcheté / d’être lâche / couard: mes pensées restaient bloquées. Au milieu de la phrase. Du coup, une idée absurde me vint: vite, vite monter sur une table, saisir un fauteuil et le tirer jusqu‘à moi et fracasser la crâne d’en-haut à cette chose qui rampait par terre – si – si celle venait prêt. „Mais il n’y a personne ici“, me dis-je à voix haute et avec irritation „as-tu jamais eu de la peur de ta vie?“ Cela ne servait à rien. L’air que je respirait devint léger et piquant / coupant comme de l’éther. Si seulement j’avais vu quelque chose, n’importe quoi: la chose la plus terrible qu’on peut / puisse s’imaginer, la peur aurait cédé tout de suite / en un clin d’oeil. Rien ne venait / vint [arriva(it)]. Je scrutai du regard tous les coins: rien. Partout beaucoup de choses / objets bien connues / familiers: des meubles, des coffres, la lampe, le tableau, la pendule – des vieux amis fidels, sans vie.